En effet, comme on a pu le démontrer précédemment, la tech for good part d’une bonne ambition, d’une envie d’utilité. Malheureusement, le terme “tech for good” peut vite être utilisé pour désigner une technologie sans que l’on prenne en compte tout ce qui l’a compose.
Pour une partie des entreprises, la tech for good s’arrête à la l’ambition finale : améliorer l’emploi, faciliter les échanges entre les populations, etc. Cependant, comme nous l’avons vu précédemment, une technologie est composée de beaucoup plus que cela.
Dans sa conférence à la BlendWebMix intitulée “tech for good ou good for tech ?”, Romuald Priol décrit extrêmement bien ce problème. Il prend plusieurs exemples dont celui de Facebook. En effet, la plateforme se décrit comme “tech for good” car elle “rend le monde plus ouvert et connecté” et qu’elle investit dans différents projets à impact positif. Si l’on prend uniquement cette information, Facebook fait de la tech for good. Or, la plateforme n’est pas rose et connaît des problèmes de sécurité des données personnelles, de transparence de fonctionnement, d’addiction ou encore écologiques.
Autre point soulevé par l’organisme Tech For Good, “ce n’est pas parce que vous êtes dans un «bon» secteur et que vous créez de la technologie, que vous faites de la« tech for good». Par conséquent, nous pouvons reprendre l’exemple des dons aux associations. Si la technologie est dans ce secteur pour rendre plus facile la collecte d’argent pour des associations, elle n’est pas de fait “for good”.