Selon l’ADEME, les objets connectés partagent des informations avec un ordinateur, une tablette ou un smartphone et peuvent réagir selon l’environnement de leur porteur. Cela indue une grande quantité de données créées par l’utilisateur quotidiennement et un stockage de celles-ci. Nous arrivons donc à une autre cause de pollution par les objets connectés.
D’après le guide “la face cachée du numérique” édité par l’ADEME, le trafic de données ne cesse d’augmenter (+25% par an) et est responsable de 55% de la consommation annuelle du numérique. Des données captées en continu, multipliées par chaque utilisateur, demandent d’être stockées. Objets connectés dit aussi utilisation possible et de plus en plus répandue du cloud : “ensemble des réseaux, serveurs, unités de stockage… auquel les usagers se connectent via une liaison Internet sécurisée. Il permet le stockage de données (hébergement de photos, sauvegarde en ligne de fichiers divers) et l’usage d’applications, de services, de logiciels (streaming vidéo, suites bureautiques connectées).
Pour que ces données soient accessibles constamment sur plusieurs appareils, elles sont stockées simultanément sur plusieurs serveurs. Les serveurs demandent beaucoup d’énergie pour les faire fonctionner et les refroidir, une pollution supplémentaire générée.