Là où tout utilisateur a un impact est sur le choix de son navigateur et de son moteur de recherche. Dans une étude de 2013 réalisée par l’ADEME et le Green Code Lab, on peut y voir une comparaison entre trois navigateurs connus : Chrome, Firefox et Internet Explorer. Il en sort que Chrome consomme beaucoup plus d’énergie et de mémoire (75 mWh et 61 MO) que Firefox (49 mWh et 13 MO) et Internet Explorer (47 mWh et 58 MO).
Côté moteur de recherche, depuis quelques années de nouveaux apparaissent et prônent notamment une recherche plus éthique ou écologique. Parmi les alternatives responsables, la plus connue reste Ecosia. Ce moteur de recherche est négatif en carbone, l’entreprise produit en effet 2x la quantité nécessaire d’énergie pour son fonctionnement en énergie solaire. Cependant, la plupart se basent sur des moteurs de recherche comme Google, Yahoo ou Bing et ne sont alors qu’un ajout de code à du code. Cet ajout induit alors des impacts à différents niveaux : consommation d’énergie supplémentaire pour le transfert d’informations aux serveurs, coûts environnementaux liés à l’ensemble du cycle de vie des serveurs mobilisés… Finalement, comme évoqué dans un récent article, notre recherche s’avère alors plus polluante.
Comme autre moteur de recherche plus responsable nous avons Lilo, un moteur de recherche où chaque utilisateur a la possibilité de financer gratuitement des projets à impact positif de son choix. Pour contrebalancer l’impact de votre recherche, vous pouvez donc financer des organismes de protection de l’environnement.
Si nous souhaitons agir sur notre recherche, nous pouvons préférer des moteurs de recherches respectant notre vie privée et ne se basant pas sur d’autres existants, comme Qwant ou DuckDuckGo.