Chaque recherche web est la cause de 7g de CO2 en moyenne, selon le chercheur M. Wissner-Gross. À raison de 6,9 milliards de recherches quotidiennes effectuées sur Google, et sans compter les autres moteurs de recherches, l’impact environnemental s’avère très important.
Nous avons tous pris la mauvaise habitude de taper n’importe quelle question à notre moteur de recherche préféré. Il est en effet parfois difficile de se rendre compte de l’énergie nécessaire à l’affichage de ces données. Cependant, l’impact vient principalement des datacenters où les serveurs stockent une quantité astronomique de données. Ceux-ci doivent être parés à transmettre les informations demandées n’importe quand, ce qui nécessite une grande puissance. Google (pour parler de lui) se veut plus rapide et augmente alors constamment sa quantité de serveurs. À ses débuts, Google pouvait afficher entre 30 et 50 pages par seconde. Aujourd’hui, le nombre s’élève à plusieurs millions par seconde.
L’impact ne vient néanmoins pas que des serveurs des navigateurs mais aussi de l’usage des moteurs de recherche. Les recherches internet sont en constante progression et le nombre de pages visitées aussi, ce qui n’allège pas la consommation de données sur le web. En effet, le nombre de recherches a doublé depuis 2009.