C’était de trouver une cohérence pour proposer une solution alternative aux GAFAM. D’ailleurs, c’est pour ça que ça s’appelle Alternative Cloud. Notre but, c’était vraiment de créer une alternative pour montrer qu’on peut créer un web plus français, plus européen. Il y a une problématique globale par rapport à la donnée et par rapport aux octets qu’on produit. On a 3 orientations chez Digital Forest. C’est la partie éthique, parce que le web, de façon générale, est très américanisé et surtout, il a été mis en place par rapport à une logique liée à l’ultra consumérisme. On se bat contre le côté illimité de la donnée, c’est une illusion qu’on donne au consommateur de faire croire que le cloud, c’est quelque chose qui absolument illimité.
La 2e chose, c’est la partie souveraineté des données. Elles vont surtout aux États-Unis, nous concernant nous en France. Mais du coup comment sont régies les données ? Ce sont quand même des parties de notre carte d’identité et ce sont surtout des choses qui régissent aussi une fois de plus nos modes de consommation. Quand on collecte de la donnée, ça donne du pouvoir à la personne qui est en face. Il faut respecter le citoyen consommateur et garder le contrôle de la donnée.
Le 3ème pilier c’est le côté bas carbone. Car on cherche à faire en sorte que les octets qu’on produit à travers nos services, nos serveurs, aient le plus faible impact environnemental possible. On a travaillé sur différents axes, […] Comme le reconditionnement de composant pour créer nos propres serveurs, et aussi sur l’aspect gestion de la consommation d’électricité au sein même de ces serveurs. Savoir comment, avec une intelligence artificielle, on est capable de rester toujours sur le minimum vital pour assurer un service aussi performant que les autres mais qui consomme moins d’énergie.