Lorsque l’on parle d’impacts environnementaux, des conséquences et des actions à mener, nos termes employés ont leur importance. Nous devons préférer communiquer sur les externalités positives au changement.
L’envie d’alerter, surtout dans un contexte actuel, est plus que légitime. Cependant, les 50 dernières années ont montré que cette méthode ne pouvait pas exceller dans chaque situation. Attirante, la culpabilisation de l’autre est de mise. Pointer du doigt ceux qui font mal est une chose, lorsqu’aucune volonté de changement de leur part n’est visible.
Cependant, une majorité non-consciente des impacts existe, ne sachant comment avancer et s’améliorer. Le numérique responsable est une préoccupation encore neuve pour beaucoup. La plupart des personnes et entreprises n’agissant pas n’ont pas conscience des impacts. Et face à eux, la culpabilisation n’est peut-être pas un outil des plus efficaces. La pédagogie, la sensibilisation sont nécessaires pour faire avancer les choses.
Il y a bien un problème d’éco-anxieté qui se justifie médicalement, mais il est très nettement mis en avant dans les médias, certes pour de bonnes raisons, mais il semble de plus en plus qu’il sert à masquer le passage à l’action et qu’il permet de dépolitiser l’éco-anxiété. Il y a bien une angoisse justifiée, mais il ne faut pas oublier que beaucoup de personnes notamment des jeunes passent à l’action. J’apprécie beaucoup le passage de Frédéric Lordon au sujet de l’éco-anxiété qu’il souhaite remplacer l’eco-furieux : https://www.youtube.com/watch?v=CrKmxPkV2jY