Le numérique a un rôle majeur dans un meilleur accès à l’information et à sa diffusion. Les répercussions positives de cette amélioration sont indéniables d’un point de vue démocratique, social et culturel. Cependant, face à un trop-plein d’informations émanant continuellement de tous les côtés, il est facile de se noyer. Le phénomène de surcharge informationnelle, aussi dit infobésité, est une conséquence née au sein de notre ère numérique.
Réseaux sociaux, médias en ligne, newsletter, publicité, notifications par dizaine… Cet excès nous touche, tant bien l’environnement dans lequel nous vivons que notre santé. La facilité déconcertante avec laquelle nous pouvons partager du contenu accélère ce phénomène. D’après les dires de P. Aron et C. Petit dans le livre de Caroline Sauvajol-Rialland Infobésité, gros risques et vrais remèdes : ”l’humanité a produit au cours des 30 dernières années plus d’informations qu’en 2000 ans d’histoire et ce volume d’informations double tous les 4 ans.”
« 10 à 30% des fonctionnalités présentes sur des services numériques ne sont pas utilisées. »
Saurais-tu donner la source de ces chiffres, car de mon point de vue purement personnel ce serait plutôt « seules 10 à 30% des fonctionnalités sont réellement utiles et utilisées ! » 🙂
Bonjour Christophe, ce sont des chiffres issus du livre de Frédérick Marchand, 40 mots pour un numérique responsable : « D’expérience, environ 10 à 30% des fonctionnalités d’une application numérique ne sont que très peu, voire pas du tout, utilisées. » Ces chiffres restent donc basés sur l’expérience de Frédérick. Sinon, Florence TAGGER, directrice de la Fab Design de la SNCF, avait évoqué ces chiffres dans sa conférence au Web2day : « 70% des fonctionnalités demandées par les utilisateurs ne sont pas considérées comme utiles et 45% ne sont même jamais utilisées. » À voir si les chiffres que tu apportes se vérifient mais ils ont leur place je pense 😉