Les NFTs, comme évoqué, prouvent l’authenticité d’un produit numérique. Très à la mode dans les milieux de l’art, ils permettent la vente d’œuvres digitales authentiques. L’impact environnemental lié à cette technologie se cache dans la méthode d’authentification.
Pour prouver l’authenticité d’un produit, les NFTs utilisent la blockchain et une méthode bien connue des cryptomonnaies : le proof of work. Dans le cadre d’une demande d’authentification d’une oeuvre, les ordinateurs du réseau doivent la valider en résolvant un algorithme complexe. Le principe est le même pour la plupart des transactions de cryptomonnaies comme le Bitcoin.
Ce n’est qu’après validation que l’acheteur de NFT reçoit un jeton numérique, lui prouvant la véracité de l’œuvre achetée. Le problème ? Les calculs complexes que résolvent les ordinateurs sont très consommateurs en électricité. De plus, c’est une multitude d’ordinateurs qui sont nécessaires à la création d’un NFT. La consommation d’électricité est directement liée à l’émission de gaz à effet de serre selon sa méthode de production. Dans le cas du minage de cryptomonnaies, des fermes entières d’ordinateurs exécutant les calculs sont en majorité en Chine, là où la production d’électricité est majoritairement faite avec des centrales à charbon. Les NFTs ne seraient alors pas en reste.
Même si l’impact exact d’un NFT peut varier, certains calculs permettent d’évaluer cette pollution gargantuesque. Un article de France info indique : « La plupart des NFT sont actuellement échangés sur une plateforme appelée Ethereum. L’organisme de surveillance des technologies Digiconomist estime qu’Ethereum utilise autant d’électricité que l’ensemble des Pays-Bas, avec une empreinte carbone comparable à celle de Singapour… »
L’artiste Joanie Lemercier a également évalué que la mise en ligne de 6 cryptoarts a consommé en 10 secondes plus d’énergie que son studio entier en 2 ans.