Face à l’explosion quotidienne du partage de contenus sur Internet, les réseaux sociaux doivent modérer ce qu’il s’ajoute sur leur plateforme. Photos, vidéos, liens externes, hashtags, descriptions… Autant de types de contenus à passer au crible. Et qui dit augmentation des contenus, dit augmentation proportionnelle des contenus extrêmes ou à caractère abusif.
Ce sont 350 millions de photos qui sont partagées chaque jour sur Facebook. Entre le premier et le second semestre de 2014, la censure des contenus a augmenté de 19%. Les plateformes sociales serrent la vis face à l’amplification du phénomène. Mais derrière cette modération, ce sont bien plusieurs milliers de personnes analysant chaque contenu signalé.
Dans une logique de limitation des coûts, ce métier horrifiant est externalisé dans des pays où les salaires sont plus faibles, en Asie ou en Afrique. En connaissant cette source de traumatismes, les géants préfèrent s’éloigner du sujet. Ils sous-traitent alors à des entreprises aux quatre coins du monde. Un très bon documentaire Arte nous plonge dans le quotidien et les traumatismes de ces “nettoyeurs du web”.