Et oui, c’est lors de ma lecture du récent livre de Guillaume Pitron, L’enfer numérique, que j’ai appris que “l’impact écologique de la Toile sous-marine serait quasi-nul”. En effet, on pourrait croire que les milliers de kilomètres de câbles qui courent dans nos océans sont une plaie environnementale. Mais il apparaît que leur analyse de cycle de vie n’est pas si mauvaise. Des questionnements sur l’impact de leurs champs magnétiques et de leur ossature sur l’écosystème ont été émis. Cependant, plusieurs études n’y voient que peu de menaces sur l’environnement.
Les réflexions se tournent d’avantages vers la fin de vie de ces câbles qui vont continuer à s’allonger au fil de nos usages numériques grandissants. Des actions de recyclage de câbles sont déjà en cours par des organismes privés indépendants. Nous pouvons espérer dans l’avenir des réglementations en la matière, qui pourrait “imposer aux copropriétaires de l’ossature du Net l’obligation de nettoyer les fonds marins de leurs cheveux de lumière”.
Pour finir, les impacts résident plutôt dans nos usages et notre création exponentielle de données nécessitant de nouvelles infrastructures sous-marines, que les infrastructures elles-mêmes.