Nous voyons aussi les premières applications concrètes de la loi anti gaspillage pour une économie circulaire, actée début 2020. Début 2021, nous avons en effet vu l’indice de réparabilité étiqueté sur nos smartphones (début 2022, elle s’étendra notamment aux tablettes). Dernièrement, l’association UFC Que Choisir a pointé du doigt dans une publication la faiblesse de cet indice. Les calculs sont remis en question, jugés faussés et “nuisant à une bonne comparaison des produits” : “alors que les smartphones et les téléviseurs obtiennent une note inférieure à la moyenne sur le critère de disponibilité des pièces détachées, respectivement 4,8/10 et 3,1/10, ces familles affichent des indices de réparabilité élogieux de 7,2/10 et 6,6/10.” Un manque de rigueur sur l’étiquetage a également été souligné par l’association.
Aussi, depuis cette année, les applications de guidage comme Waze doivent indiquer les impacts environnementaux de leurs déplacements. Dans les faits, aucun exemple d’application de ce texte n’a été montré.
À la suite de cette loi, un rapport d’évaluation sur l’empreinte environnementale du numérique avait été remis au Parlement dans l’été (disponible ici). Il a été une première base dans la rédaction de la proposition de loi REEN.